Je doute donc je danse

Une évocation du doute comme matière première de l’existence, à travers six variations dubitatives pour fragments musicaux.

Que signifie danser pour un non-danseur ? Si la danse est mouvement, peut-on le danser ? et danser à tout âge ? à mon âge ?
La question se posait non seulement de danser, de ma capacité à danser, mais aussi de créer une pièce chorégraphique, de ma légitimité à créer. Et à partir de quoi, de quelle référence, de quelle narration ? La réponse s’imposa comme une évidence pour un non-danseur sans filiation : créer et danser à partir de soi.
L’idée m’est donc venu de danser à partir de mes doutes, mieux encore, danser mes doutes, mes doutes multiformes, uniquement mes doutes, tous mes doutes.

Au commencement

Il me fallait dénommer mon projet de création pour commencer, me saisir d’un titre comme d’une étincelle créatrice, et pour cela je suis parti de la pensée première de Descartes : « Je doute donc je pense » qui précède « Je pense donc je suis ».
Par analogie, « Je doute donc je danse » m’est apparu comme une réponse féconde à l’immobilité du vide. Ainsi au commencement était le vide, se tenir au centre et créer à partir du vide, créer un mouvement dansé. Je tenais mon titre.

Dossier artistique

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Équipe artistique

Antoine-Eric Sammartino
Conception, chorégraphie et interprétation

Sébastien Collinet
Création musicale et sonore

Isabelle Charaudeau
Mise en scène et accompagnement artistique

Cathy Testa
Regard extérieur